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Photo paysage hiver Val d'Isère

Tignes : histoire d'une destination unique

Tignes est une station dynamique aux multiples facettes, qui peut se vanter d’accueillir un public nombreux et hétérogène. Avec environ 2 000 Tignards hors saison, la station bénéficie d’un surclassement démographique, grâce à une capacité d’accueil de 30 000 lits dédiés au tourisme. Tignes est une station surprenante et innovante, à découvrir en solo, en famille ou entre amis.

Le barrage de Chevril : un déchirement dans l’histoire de Tignes

La spéculation boursière sur l’hydroélectricité entraîne la proposition, dès 1929, d’un projet de barrage en aval de Tignes, le barrage de Chevril, finalement retardé par la crise économique puis par l’occupation.

Les habitants, attachés à l’agropastoralisme ancestral, s’opposent farouchement à la construction de l’édifice, mais la justice ne leur donne pas raison et les travaux commencent en 1947. Il s’agit de l’un des plus importants ouvrages d’Europe, remarquable à cette altitude. Financé par l’État et les aides du plan Marshall, le chantier emploie jusqu’à 5600 ouvriers en 1949. Malheureusement, les conditions de travail et le milieu hostile provoquent le décès de plusieurs dizaines d’entre eux.

Histoire de Tignes

Malgré des conditions climatiques difficiles, l’histoire de Tignes atteste d’une présence humaine depuis l’Antiquité, grâce aux voies secondaires vers la Maurienne et l’Italie. Un premier village existait déjà au Moyen Âge et entre la moitié du XVIe siècle et le début du XIXe, sa population a presque doublé, passant de 622 à 1164 habitants.

La commune est alors composée de plusieurs hameaux, autour du chef-lieu et de sa place centrale, centre communautaire où se tiennent les débats sur les affaires publiques. L’église Saint-Jacques abrite des autels des XVIIe et XVIIIe siècles, ornés de cuirs de Cordoue peints, ainsi que des retables baroques dorés à la feuille d’or. Tous ces trésors sont aujourd’hui visibles dans l’église des Boisses.

Les premiers pas du tourisme à Tignes

Le premier essor du tourisme d’altitude a lieu à la fin du XIXe siècle et au début du XXe. À la Belle Époque, les citadins viennent profiter de l’air frais de la montagne, mais seulement en été. C’est d’ailleurs pour cette clientèle estivale qu’est ouvert le premier hôtel en 1872.

À partir de 1914, la ligne ferroviaire est prolongée jusqu’à Bourg-Saint-Maurice et la route vers Tignes est aménagée avec, entre autres, un système de protection contre les avalanches.

C’est entre les deux guerres que la pratique des sports d’hiver commence à se développer dans l’histoire de Tignes, en plus du tourisme estival. En 1925, le premier chalet refuge ouvre ses portes. Il deviendra un hôtel refuge dans les années 30 et existe encore aujourd’hui.

En hiver 1931-1932 la station bénéficie d’un coup de pouce de la météo. En effet, la neige manque cruellement à Chamonix et à Megève alors qu’elle recouvre Tignes de 90 cm de poudreuse.

Dans les années 30, l’histoire de Tignes prend un tournant touristique important avec l’ouverture des premières écoles de ski privées, du premier magasin de sport, du syndicat d’initiative, d’un ski club, de 9 hôtels… Mais surtout, la mise en place du premier remonte-pente a lieu en mars 1936. Il s’agit du Rhonas, le plus long téléski de l’histoire, à l’époque, avec une longueur de 600 m et un dénivelé de 70 m.

Les compétitions de ski sont de plus en plus nombreuses, mais l’économie rurale est encore réticente au développement du tourisme. En effet, la situation de Tignes, dans une cuvette, avec de bonnes conditions d’ensoleillement, en fait un endroit particulièrement favorable à l’agriculture de haute montagne.

En 1951, la Commission arbitrale accorde aux 87 familles qui doivent être déplacées un dédommagement supérieur à celui prévu par EDF. Pourtant, suite à des actes de sabotages et à des échauffourées, c’est la garde mobile qui doit intervenir pour maintenir l’ordre, de peur d’une insurrection populaire. Et c’est manu militari que les 384 habitants de Tignes sont expulsés par les CRS, avant que leurs maisons soient dynamitées. Dans des conditions de déplacement dramatiques et après 7 années de lutte, 15 familles sont relogées dans la commune des Boisses, une vingtaine dans le canton, 6 à Val d’Isère, 26 en Savoie et Haute-Savoie et 11 dans le sud de la France.

L’église Saint-Jacques est reconstruite à l’identique aux Boisses, qui est le nouveau centre de la commune, avec le cimetière dont les corps ont tous été déplacés, la mairie et les bâtiments communaux. En 1975, les services de la ville seront transférés à Tignes le Lac, qui deviendra officiellement le chef-lieu.

Le 26 mars 1952, le village est noyé sous les eaux de l’Isère. Le président Vincent Auriol inaugure le barrage le 4 juillet 1953, alimenté par un lac artificiel de 235 millions de m3, qui couvre 320 ha. Le barrage mesure 181 m de hauteur et est encore aujourd’hui le plus haut de France. C’est lui qui ouvre définitivement la voie à la station, avec un mode de vie plus moderne et un tourisme qui prend la place de l’agriculture pastorale de haute montagne dans l’histoire de Tignes.

En 1989, Jean-Marie Pierret recouvre le tablier du barrage d’une fresque de 18 000 m2, représentant Hercule.

En 2002, en mémoire de l’ancien Tignes et pour célébrer le 50e anniversaire de sa disparition, une statue du sculpteur Livio Benedetti est érigée : la « Dame de Tignes ». Elle contemple le lac du haut de ses 3,80 m de bronze.

Tignes, station de sports d’hiver

L’ouverture de la station du Lac a lieu au milieu des années 50, avec le téléski du Chardonnet sur les pentes de Palafour. Mais la station est sous équipée et la population reste divisée sur le développement et la reconversion touristiques de Tignes, suite à la construction du barrage.

Raymond Pantz imagine en 1956 l’une des premières résidences touristiques, le « Paquebot des Neiges », un immeuble en arc de cercle qui offre une vue à 360°.

En 1960, la station ne dispose que d’une dizaine de remontées mécaniques. Il faudra attendre 1965 et le premier Plan Neige du gouvernement pour que les sports d’hiver prennent leur envol. Les investissements sont boostés et les aménagements de plus en plus nombreux.

Le promoteur immobilier Pierre Schnebelen a une philosophie avant-gardiste. Il souhaite élaborer une « station skis aux pieds » avec une interpénétration entre le domaine skiable et l’hébergement. C’est lui qui crée, sur ce modèle, le quartier du Lavachet en 1965 et Val Claret, de l’autre côté du Lac, au pied des remontées vers le glacier de la Grande Motte, en 1968.

Depuis lors, les événements sportifs de haut niveau se sont succédé dans l’histoire de Tignes : première Coupe du monde en 1979, Championnats du monde en 1986, épreuves de ski acrobatique pour les Jeux olympiques d’Albertville en 1992…

La Maison de Tignes a été inaugurée en 2000 et centralise tous les services dédiés aux touristes, qui représentent aujourd’hui 30 000 lits sur l’ensemble de la station.

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