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Photo station Val d'Isère hiver

Val d'Isère : histoire d'une destination unique

À la source de la rivière Isère qui a creusé la vallée de la Tarentaise, concentration du plus grand nombre de stations de ski, se niche Val d’Isère. Petit village isolé notamment pendant les périodes de neige durant son passé, Val-d'Isère devient, grâce au développement du ski à partir des années 1930, une station de sports d'hiver dont la renommée fait d'elle l'une des capitales mondiales du ski.

Histoire de Val d'Isère

À la différence de certaines stations bâties sur des sites naturels, Val d’Isère atteste d’une présence humaine avant même l’ère chrétienne puisque l’on a retrouvé des traces de la vie pastorale menée par des tribus celtes dans cette vallée perchée à 1850 mètres d’altitude !

Malgré son isolement, le site sera, dès lors, toujours habité et devient une paroisse à part entière quand le Pape lui donne son indépendance en 1637. On érige alors une église sur les vestiges d’un édifice romain, les habitants n’ont plus à se rendre à Tignes pour célébrer le culte. La vie est rude dans le hameau alpin totalement isolé du monde en hiver. Val d’Isère ne compte alors qu’une poignée d’habitants qui tirent profit, tant bien que mal, de l’été pour exercer leurs activités agricoles et pastorales. Néanmoins, l’isolement de Val d’Isère lui garantit la sécurité, dans un contexte où la Savoie est l'objet de convoitise et passe successivement de main en main.

Naissance du tourisme à Val d'Isère. Tout commence dès 1888

Le tourisme à Val d’Isère commence dès 1888 avec l’ouverture du premier hôtel du village, L’Hôtel Parisien. C’est en 1933 que le village va commencer sa longue mutation en station de ski avec un premier personnage clé, un industriel alsacien, Charles Diebold. Celui-ci sera à l’initiative, pendant l’hiver 1936 – 1937, de l’ouverture de la première école de ski. La naissance du ski à Val d’Isère passe aussi, de 1932 à 1934, par l’arrivée de moniteurs autrichiens qui proposent des cours de ski et initient à leurs techniques des habitants locaux : René Bazile, Adolphe et Fernand Bonnevie et Marcel Bonnevie. Ceux-ci s’émancipent très rapidement de la présence des autrichiens pour proposer leurs propres cours aux rares touristes. Val d’Isère compte alors 4 hôtels.

La création de l’école de ski en 1936 par Charles Diebold permet de structurer l’activité. L’année suivante, la route du Col de l’Iseran est ouverte, permettant le désenclavement du village, hiver comme été, et ouvre de nouvelles possibilités, les touristes arrivant jusque-là à pied depuis Tignes.

Les bases sont posées pour que Val d’Isère entame sa mue et passe progressivement du statut de village isolé à celui de station de ski de renommée internationale.

1937 est aussi l’année qui pose les bases du caractère résolument sportif de la future station, avec le premier concours de ski d’été sur le glacier du Pissaillas, consacré par une remise des trophées par le Président de la République Albert Lebrun. Un premier signe de reconnaissance qui n’est que le début d’une longue série !

Côté grand public, Val d’Isère dispose déjà d’un remonte-pente depuis 1934, le Rogoney. La première remontée mécanique de grande ampleur est achevée en 1942 : c’est le téléphérique de Solaise, qui devra attendre la fin de la guerre pour permettre à des skieurs de plus en plus nombreux de dévaler les pentes de Val d’Isère.

Le développement après-guerre

Jacques Mouflier, industriel du Nord de la France, rejoint Charles Diebold et Nicolas Bazile, le maire, dans une vision commune de l’extraordinaire potentiel de Val d’Isère. Dès lors, le développement de la station s’accélère considérablement : les paysans de Val d’Isère sont devenus des hôteliers, des moniteurs de ski, des commerçants. La qualité du ski et l’authenticité du village ainsi que son accueil portent la réputation de Val d’Isère au-delà des frontières de l’hexagone.

En 1942 Val d’Isère a grandi et compte… 242 habitants (contre aujourd’hui 1600 au recensement de 2014). Une fois de plus, c’est par la compétition que la station va développer sa notoriété. En 1947, Charles Diebold crée le Grand Prix de Printemps, qui devient en quelques années une rencontre sportive de premier plan. Le Grand Prix de Printemps deviendra le Critérium de la Première Neige en 1955, passant ainsi du printemps au début de l’hiver, au début du mois de décembre.

Le Critérium de la Première Neige est une compétition internationale dont le succès n’est pas démenti aujourd’hui encore. Comprenant une épreuve de géant homme, un slalom homme, un super combiné dames, une descente dames et un Super G dames, il demeure un rendez-vous mythique de l’élite mondiale du ski.

Val d’Isère peut aussi compter sur ses enfants pour assurer sa réputation, comme Henri Oreiller qui remporte l’or aux Jeux Olympiques de Saint-Moritz (descente et combiné) ou encore René Moris qui remportera le premier Challenge National des Moniteurs organisé à Méribel en 1951.

Autre événement au retentissement considérable pour la station, le 3ème Congrès international du ski est organisé en 1954 à Val d’Isère. La commune en profite pour réaliser de nouveaux investissements. Entre temps, le domaine skiable s’est développé : un nouveau téléphérique a ouvert en 1952, le téléphérique de Bellevarde.

Une population qui double en 15 ans

De 1942 à 1956, la population a plus que doublé. La commune est passée de 242 habitants à 528 habitants ! Elle compte désormais 36 hôtels et sa réputation de station de haute altitude est bien ancrée. Cependant, en 1957, un bémol survient : l’Isère déborde et le Val est inondé. L’année suivante, des travaux d'endiguement sont réalisés sur l'Isère et durent jusqu'en 1959.

La création du Parc National de la Vanoise en 1963 apporte une mise en lumière supplémentaire de Val d’Isère qui en est l’une des portes d’entrée.

Les années 60 seront celles des grandes consécrations sportives des enfants de Val d’Isère. En 1964, Christine Goitschel et Marielle Goitschel deviennent championnes olympiques de géant et de slalom. En 1968, Jean-Claude Killy remporte 3 médailles d’or aux Jeux Olympiques de Grenoble en raflant la descente, le géant et le slalom. Quant à elle, Marielle Goitschel remporte une médaille d’or sur le slalom. Ces 3 sportifs deviendront emblématiques de la station de Val d’Isère, le domaine relié Tignes-Val d’Isère porte d’ailleurs le nom de l'un des grands champions : l’Espace Killy.

Les années 80 : la maturité

Après un développement soutenu pendant près de 30 ans, le milieu des années 1980 signe l’âge de maturité de la station qui mise désormais sur un développement durable, une architecture intégrée et le respect du style traditionnel, concrétisé lors du développement de Val Village, un quartier au style traditionnel en collaboration avec l’architecte Jean-Louis Chanéac. Val d’Isère donnera également un coup de jeune à son avenue directrice 10 ans plus tard en privilégiant la circulation piétonne, la verdure et le paysage.

Les années 80 voient aussi le Funival sortir de terre. Il est alors le premier funiculaire de montagne en France. Un nouveau téléphérique débrayable viendra compléter le parc de remontées mécaniques de Val d’Isère en 2002, il s’agit de l’Olympe installé sur Bellevarde.

Aujourd’hui, Val d’Isère, qui compte un peu plus de 1600 habitants, est une station à la clientèle internationale avec 60 % de skieurs étrangers qui assurent plus de 2 millions de nuitées pendant la saison hivernale et dont la capacité dépasse maintenant les 27 000 lits. Avec le domaine relié à Tignes, Val d’Isère propose 300 km de pistes, 2 funiculaires, 4 téléphériques, 4 télécabines, 44 télésièges dont 23 débrayables, 974 canons à neige…

Le domaine propose 2 glaciers pour le ski d’été : le glacier de Pissaillas et de la Grande Motte, 2 snowparks et 1 half-pipe. Il propose aux skieurs de s’élever jusqu’à 3300 mètres d’altitude au glacier du Pissaillas. Val d’Isère est aujourd’hui clairement une station majeure de la Tarentaise et des Alpes françaises.

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